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Xbox Test de Beyond Good & Evil 20th Anniversary Edition sur Xbox Series X

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Comme dans le jeu d’origine, Beyond Good & Evil 20th Anniversary Edition démarre sur une petite introduction qui prend la forme d’une Breaking News diffusé lors d’un journal télévisé. Tout juste suffisant pour nous apprendre que les développeurs ont décidé de nous envoyer sur la planète Hyllis, en proie à des attaques venues de l’espace. C’est dans ce contexte qu’une nouvelle alerte oblige Jade à déployer le bouclier énergétique qui protège l’orphelinat où elle vit, sans succès. En quelques secondes à peine, nous voilà déjà plongés dans l’action, à devoir combattre quelques créatures hostiles, sans aucune autre forme d’explication. C’est d’ailleurs là le principal défaut du jeu, qui nous parachute dans un univers inconnu sans nous donner le minimum de bagages pour s’y retrouver. Un défaut qui n’affectera évidemment pas les personnes qui ont pu le faire précédemment, mais qui manque tout de même d’embarquer les nouveaux joueurs, désormais habitués à ce qu’on leur serve un lore accessible, sans avoir à se demander où est-ce qu’ils ont mis les pieds.

Passées ces petites interrogations légitimes, on se retrouve assez rapidement face à l’atmosphère très old-school du jeu, dans ce qu’il a de charmant. Les décors ont beau avoir subit un lifting pour fêter dignement ce vingtième anniversaire, cela n’empêche pas de faire face à des environnements parfois découpés à la serpe, capables de nous ramener à l’époque des jeux de plateformes en 3D, l’aliasing et les textures baveuses en moins. Le monde d’Hyllis est assez petit et se parcourt à bord d’un hovercraft qui permet de rallier les différentes destinations offertes à Jade et son compère Pey’j, copains comme cochons. Une carte qui fait office de point central, pour un principe qui tend vers le Collectathon à la Super Mario 64. Comprenez que Jade doit récupérer des perles durant son aventure, et que sa progression est conditionnée à l’utilisation de ces perles pour l’achat de nouveaux éléments destinés à l’hovercraft, ce qui permet ensuite d’accéder à de nouveaux lieux.

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Des séquences en hovercraft qui donnent également lieu à quelques batailles sur l’eau puisque l’engin est capable de tirer des missiles, tandis qu’il est également possible de s’engager dans des courses pour tenter de récupérer de nouvelles perles. Quelques lieux facultatifs sont également dispersés sur la map, ce qui pousse le joueur à explorer chacun de ses recoins dans le but de terminer le jeu à 100%. Car outre les perles, le côté Collectathon est également marqué par la présence d’autres éléments à récupérer comme les disques, mais surtout les photos. Mécanique essentielle de Beyond Good & Evil, la photographie justifie d’une part le statut de journaliste de Jade, mais oblige surtout le joueur à ouvrir l’oeil et à rester à l’affût de son environnement. A utiliser très simplement grâce aux gâchettes, l’appareil photo devient l’outil indispensable pour récupérer des indices durant les missions confiées à l’héroïne, mais permet en plus de ça de référencer la faune et la flore de la planète Hyllis. On prend rapidement goût à débusquer une espère rare ou à capturer un poisson sur le vif, le tout bien aidé par une mécanique qui n’a pas vieillie d’un iota.

Mais ce n’est évidemment pas le seul atout de Jade, dans un jeu qui alterne plutôt bien les phases de jeu. Si les premières minutes nous ont appris à manier le bâton pour frapper les ennemis, d’autres séquences invitent plutôt à la discrétion. Les phases d’infiltration sont assez classique avec la nécessité de s’accroupir pour ne pas faire de bruit, et de se planquer derrière des éléments du décor pour ne pas être vue. Le titre est assez permissif d’ailleurs puisqu’il est assez simple de se faire oublier en général, tandis que l’ajout d’une sauvegarde automatique qui n’était pas présente dans le jeu original permet de revenir rapidement sur un passage qui pose problème, sans devoir recharger une sauvegarde manuelle réalisée plusieurs minutes auparavant. Cela simplifie grandement l’expérience, mais c’est aussi bien plus adapté à l’époque moderne et à la façon dont la majorité des joueurs perçoivent leur expérience de jeu actuelle.

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Plus compliqués à adapter à nos nouvelles façons de jouer, les combats sont loin d’être passionnants et souffrent d’une petite lourdeur un peu désagréable. Rien de bien méchant, d’autant que le titre n’est pas franchement punitif, mais on aurait aimé pouvoir déplacer Jade de façon un peu plus souple, à l’image de ce que le studio Aspyr Media a réussi à faire sur les remasters des premiers Tomb Raider. D’autant que les animations sont plutôt réussies et auraient pu contribuer à offrir de belles chorégraphies. Petite particularité du jeu de Beyond Good & Evil, Jade est accompagnée d’un acolyte capable de réaliser diverses actions à la demande du joueur. Etourdir des adversaires en combat, pousser un bloc, se tenir sur un interrupteur ou sortir une bombe du sol. Cela permet aussi de diversifier un peu des énigmes sympathiques de base, et qui forcent parfois à se creuser la tête. On ajoute à cela la possibilité d’obtenir des objets dans les différents donjons parcourus, et on obtient une aventure suffisamment complète, avec une durée de vie d’une douzaine d’heures.

Pour évoquer plus précisément ce qui a été apporté à ce remaster, on peut préciser que la plupart des musiques ont été retravaillées et continuent ainsi de participer au charme globale de l’ambiance générale. Quelques bugs sont venus perturber notre aventure, avec des crash liés au Quick Resume et un menu d’accueil qui met une éternité à se lancer. Dans les défauts que l’on trouvait déjà dans la version d’origine, on regrette que l’atmosphère nous place régulièrement entre deux sentiments, avec des décors particulièrement sombres et un scénario qui se veut mature, alors que l’ambiance générale se veut finalement assez légère. Une incohérence qui laisse parfois penser que le jeu emprunte à la parodie, d’autant que les doublages de l’époque, intégralement en français, participent un peu à cette impression. Même chose avec la mise en scène, clairement datée, et qui nous rappelle constamment que nous sommes face à un titre vieux de 20 ans.​


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