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Nous avons testé il y a quelques semaines les adaptations Xbox Series/One des jeux Cotton 100% et Panorama Cotton. Deux shooters à l’approche bien différente mais qui jouissent autant l’un que l’autre de la touche mignonne et colorée de Cotton. Cette saga créée dans les années 90 par les Japonais de Success Corporation s’est fait un nom dans la niche des shoot’em up alliant l’action frénétique à des environnements sortis d’un magasin de bonbons. Avec Rainbow Cotton, on touche à un épisode représentatif d’une autre époque encore différente de celle incarnée par 100% et Panorama. Sorti en exclusivité sur Dreamcast en 2000, Rainbow Cotton reprend le principe du shooter sur rails de Panorama, mais en véritable 3D cette fois. Voilà donc l’occasion de jouer à un genre de shooter assez rare (pour ne pas dire éteint), popularisé entre autres par le mythique Space Harrier, et que le peu considérer au réveil des années 2000 comme ayant atteint sa « forme finale ».
Rainbow Cotton est la suite de Panorama Cotton. On y retrouve bien évidemment la petite sorcière obsédée par les Willows, des bonbons aux vertus magiques qui sont systématiquement à l’origine des tumultes qui secouent le monde. Cette fois-ci c’est le vilain Tweed qui a décidé de mettre la main sur les Willows, mettant à mal l’équilibre de l’univers tout entier. Pour sauver le monde, Silk et les autres fées doivent s’en remettre à leur seule solution de secours : la sorcière Cotton. Faisant croire à cette dernière qu’un concours a lieu dans plusieurs villages et que la victoire garantira à Cotton l’accès à un Willow unique, les fées s’assurent que la sorcière les aidera – bien malgré elle – à nettoyer le monde des hordes de vilains. L’univers toujours soigné de Cotton trouve avec Rainbow Cotton son expression la plus aboutie : le jeu offre une très longue introduction et des cut-scenes en animé de très belle facture. On profite en plus avec cette version nouvelle génération de sous-titres intégralement traduits en français (comme tout le reste des textes d’ailleurs). Les sympathiques voix japonaises sont quant à elles toujours là pour assurer la bonne ambiance.
La chasse aux méchants et aux Willows se traduit par cinq niveaux à parcourir, auxquels s’ajoute un affrontement final. Chacun des environnements propose à un moment donné un embranchement, ce qui permet d’apporter une certaine fraicheur aux parties successives, sachant que l’on est déjà face ici à des niveaux relativement longs. On contrôle ainsi Cotton avec la caméra placée dans son dos et on tire vers l’avant tout en conservant bien sûr la possibilité de balayer l’écran de haut en bas et de gauche à droite. On peut tirer en continu, charger les tirs pour éliminer plusieurs cibles à la fois, ou encore utiliser des magies de quatre sortes, que l’on ramasse régulièrement au fil des niveaux.
Si vous avez déjà approché ce genre de shooter vu de derrière, vous appréhendez peut-être sa lisibilité. C’est légitime, d’autant que Rainbow Cotton sur Dreamcast avait été assez vivement critiqué à l’époque pour la trop grande place que prend la sorcière à l’écran, masquant de fait un peu trop les dangers face au joueur. Dans ce remake (car c’est bel et bien comme un remake qu’il nous présenté et non un remaster ou un portage), ce n’est pas parfait mais c’est tout de même mieux. Le passage à l’affichage en 16/9 améliore la lisibilité, tandis que le travail sur le rendu graphique a permis de rendre le jeu plus beau et un poil plus détaillé sans créer de souci supplémentaire de lisibilité. On repassera certes sur l’impression d’être véritablement face à un remake pur et dur en lançant Rainbow Cotton sur Xbox Series X|S, car on ne peut décemment parler de changement profond. Tout cela manque un peu de détails, de lissage, on pourrait compter les polygones par endroits. Mais le jeu n’en demeure pas moins agréable à regarder, grâce à sa formidable ambiance visuelle, sa touche mignonne et colorée qui fait mouche, ses environnements inspirés et animés de bout en bout. Un joli jeu Dreamcast en somme, à l’ambiance sublimée par des compositions musicales de haut vol. Là encore on ressent quelque chose de très « Sega Dreamcast », un petit quelque chose de nostalgique certainement.
La meilleure chose qui est arrivé à Rainbow Cotton avec ce remake concerne assurément sa prise en main. La version Dreamcast, par ailleurs accessible ici sous le nom de « rétro mode », a été largement entachée par des commandes à la limite du supportable. La façon dont le viseur se recentre automatiquement dès que l’on lâche le stick donne envie de se lancer dans la sorcellerie contre les développeurs. Eh bien sachez qu’avec Rainbow Cotton version 2024, ce défaut disparait pour laisser la place à quelque chose de tout à fait contrôlable, suffisamment sensible mais pas trop, et affublé d’un indicateur de ciblage pour faciliter les choses. A l’inverse de cette évolution, on se demande comment diable il a pu être oublié quelconque explication sur les commandes, sur les mécaniques de base du jeu ! Absolument rien n’est précisé, on doit découvrir tout seul comment marchent les choses avec le risque de passer à côté de fonctionnalités essentielles. Tout cela est d’autant plus embêtant que Rainbow Cotton n’est pas un jeu forcément facile. On peut facilement tomber sur un passage tendu et y laisser la vie, ce qui signifie retour direct au début du niveau et perte d’un crédit sur les cinq (et pas un de plus) offerts en début de partie. Pas de point de contrôle avant le boss du niveau, pas de sauvegarde et encore moins de rewind : les premiers temps ne sont pas de tout repos. A noter cependant qu’il est possible d’y jouer à deux sur le même écran, histoire de se faciliter un peu la progression tout en compliquant encore un peu plus la lisibilité.
Rainbow Cotton est la suite de Panorama Cotton. On y retrouve bien évidemment la petite sorcière obsédée par les Willows, des bonbons aux vertus magiques qui sont systématiquement à l’origine des tumultes qui secouent le monde. Cette fois-ci c’est le vilain Tweed qui a décidé de mettre la main sur les Willows, mettant à mal l’équilibre de l’univers tout entier. Pour sauver le monde, Silk et les autres fées doivent s’en remettre à leur seule solution de secours : la sorcière Cotton. Faisant croire à cette dernière qu’un concours a lieu dans plusieurs villages et que la victoire garantira à Cotton l’accès à un Willow unique, les fées s’assurent que la sorcière les aidera – bien malgré elle – à nettoyer le monde des hordes de vilains. L’univers toujours soigné de Cotton trouve avec Rainbow Cotton son expression la plus aboutie : le jeu offre une très longue introduction et des cut-scenes en animé de très belle facture. On profite en plus avec cette version nouvelle génération de sous-titres intégralement traduits en français (comme tout le reste des textes d’ailleurs). Les sympathiques voix japonaises sont quant à elles toujours là pour assurer la bonne ambiance.
La chasse aux méchants et aux Willows se traduit par cinq niveaux à parcourir, auxquels s’ajoute un affrontement final. Chacun des environnements propose à un moment donné un embranchement, ce qui permet d’apporter une certaine fraicheur aux parties successives, sachant que l’on est déjà face ici à des niveaux relativement longs. On contrôle ainsi Cotton avec la caméra placée dans son dos et on tire vers l’avant tout en conservant bien sûr la possibilité de balayer l’écran de haut en bas et de gauche à droite. On peut tirer en continu, charger les tirs pour éliminer plusieurs cibles à la fois, ou encore utiliser des magies de quatre sortes, que l’on ramasse régulièrement au fil des niveaux.
Si vous avez déjà approché ce genre de shooter vu de derrière, vous appréhendez peut-être sa lisibilité. C’est légitime, d’autant que Rainbow Cotton sur Dreamcast avait été assez vivement critiqué à l’époque pour la trop grande place que prend la sorcière à l’écran, masquant de fait un peu trop les dangers face au joueur. Dans ce remake (car c’est bel et bien comme un remake qu’il nous présenté et non un remaster ou un portage), ce n’est pas parfait mais c’est tout de même mieux. Le passage à l’affichage en 16/9 améliore la lisibilité, tandis que le travail sur le rendu graphique a permis de rendre le jeu plus beau et un poil plus détaillé sans créer de souci supplémentaire de lisibilité. On repassera certes sur l’impression d’être véritablement face à un remake pur et dur en lançant Rainbow Cotton sur Xbox Series X|S, car on ne peut décemment parler de changement profond. Tout cela manque un peu de détails, de lissage, on pourrait compter les polygones par endroits. Mais le jeu n’en demeure pas moins agréable à regarder, grâce à sa formidable ambiance visuelle, sa touche mignonne et colorée qui fait mouche, ses environnements inspirés et animés de bout en bout. Un joli jeu Dreamcast en somme, à l’ambiance sublimée par des compositions musicales de haut vol. Là encore on ressent quelque chose de très « Sega Dreamcast », un petit quelque chose de nostalgique certainement.
La meilleure chose qui est arrivé à Rainbow Cotton avec ce remake concerne assurément sa prise en main. La version Dreamcast, par ailleurs accessible ici sous le nom de « rétro mode », a été largement entachée par des commandes à la limite du supportable. La façon dont le viseur se recentre automatiquement dès que l’on lâche le stick donne envie de se lancer dans la sorcellerie contre les développeurs. Eh bien sachez qu’avec Rainbow Cotton version 2024, ce défaut disparait pour laisser la place à quelque chose de tout à fait contrôlable, suffisamment sensible mais pas trop, et affublé d’un indicateur de ciblage pour faciliter les choses. A l’inverse de cette évolution, on se demande comment diable il a pu être oublié quelconque explication sur les commandes, sur les mécaniques de base du jeu ! Absolument rien n’est précisé, on doit découvrir tout seul comment marchent les choses avec le risque de passer à côté de fonctionnalités essentielles. Tout cela est d’autant plus embêtant que Rainbow Cotton n’est pas un jeu forcément facile. On peut facilement tomber sur un passage tendu et y laisser la vie, ce qui signifie retour direct au début du niveau et perte d’un crédit sur les cinq (et pas un de plus) offerts en début de partie. Pas de point de contrôle avant le boss du niveau, pas de sauvegarde et encore moins de rewind : les premiers temps ne sont pas de tout repos. A noter cependant qu’il est possible d’y jouer à deux sur le même écran, histoire de se faciliter un peu la progression tout en compliquant encore un peu plus la lisibilité.
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