.png){kind=logo}
- Messages
- 3,365
- Reaction score
- 0
- Points
- 10,000
C’est dans l’obscurité que débute Hauntii, au cœur d’un lieu inconnu où notre héros est rapidement invité à suivre un chemin de lumière qui se dresse devant lui. Nous voici en réalité dans l’au-delà, sans aucun souvenir de notre vie passée (et terminée), en quête d’un but qui ne tarde pas à arriver. C’est guidé par un autre être que débute alors l’Ascension, une longue montée vers l’inconnu, finalement perturbée par un retour sur terre douloureux. Le but va être alors de retrouver notre compagnon de route éphémère, pour une fable majestueuse où l’amitié entre deux êtres que tout oppose devient un thème central, capable de dégager de belles émotions.
C’est donc parti pour un tour, aux commandes de notre petit fantôme, on évolue dans un univers particulièrement original, et entièrement dessiné à la main. Les traits des décors et des personnages sont très simples, mais dégagent une vraie harmonie artistique. En résumé, chaque coup de crayon participe à former un ensemble cohérent et très agréable à parcourir. L’action se déroule en 3D isométrique, en caméra fixe, ce qui permet d’apporter un peu de liberté dans les déplacements tout en augmentant le plaisir de la découverte. Concrètement, le monde proposé par Hauntii est composé de plusieurs petites zones reliés entre elles. Chaque zone est l’occasion de récupérer un certain nombre de fragments de mémoire pour débloquer de nouvelles portes, un concept qui reprend ainsi le principe du Collectathon comme un bon vieux Mario 64, Banjo-Kazooie ou plus récemment Promenade du studio français Holy Cap.
Chaque zone est bien délimitée et suffisamment restreinte pour que les recherches se fassent tranquillement, sans devoir éplucher une vaste zone pour tenter de trouver un souvenir manquant. C’est d’autant plus tranquille que les souvenirs, même cachés, émettent généralement de petits éclats brillants qui indiquent leur emplacement. Même volonté de ne pas mettre le joueur en difficulté, il n’est évidemment pas nécessaire de trouver tous les souvenirs pour ouvrir les différentes portes de chaque secteur, tout en ayant la possibilité de revenir chercher ce qui n’a pas été récupéré un peu plus tard, et à n’importe quel moment de la partie, pour tenter le 100%. De ce point de vue, Hauntii est un jeu capable de rapidement activer le circuit de la récompense, ce qui procure déjà un certain plaisir.
D’autant que les moyens d’obtenir les souvenirs sont nombreux, avec des mini-jeux souvent marrants, des zones à débarrasser des ennemis qui s’y trouvent ou des objets, personnages ou éléments du décor à hanter. C’est d’ailleurs la mécanique principale de Hauntii, avec un personnage principal capable de tirer des projectiles à la manière d’un twin-stick shooter. En plus d’arroser les ennemis, on peut également tirer sur certains éléments du décor et personnages pour pouvoir les hanter. Grâce à cette fonctionnalité, on peut ainsi secouer un arbre, faire tomber un monolithe, contrôler une tourelle puissante et même embarquer dans un chariot de montagnes russes. Clairement, la variété de ce que l’on peut faire dans Hauntii constitue un vrai point fort, et contribue à pousser le joueur d’y revenir toujours avec grand plaisir. Les idées de gameplay évoluent également en avançant dans le jeu, à mesure que l’on découvre de nouveaux environnements.
La palette de mouvements du héros de Hauntii est limitée mais il est tout de même possible d’effectuer un dash. Il peut également récupérer des cristaux à échanger contre divers objets, dont des chapeaux à revêtir, auprès des marchands de l’au-delà. Des munitions peuvent aussi être ramassées pour être utilisées ensuite pour faire fonctionner les capacités spéciales des personnages à posséder. D’ailleurs point important, l’accumulation de souvenirs permet de reconstituer des constellations qui remémorent, là encore sous forme très basique, des moments vécus par notre personnage, qui retrouve ainsi peu à peu la mémoire de sa vie d’avant. Chaque constellation sert à augmenter trois statistiques, à savoir le nombre de dash, les essences et les points de vie. La santé du héros est représentée par des coeurs, qui peuvent descendre très vite face à certains ennemis ou dans des situations particulièrement coriaces à gérer. C’est aussi le cas lorsque l’on s’écarte trop longtemps des chemins éclairés, avant d’être rapidement rattrapé par la menace tapie dans l’ombre. D’autre part, un sol un peu plus sombre empêche de recharger ses munitions de base, ce qui peut donc compliquer un combat. De quoi varier les situations et obliger le joueur à s’organiser un minimum pour se sortir de certaines situations.
Côté direction artistique, on l’a dit, Hauntii est impressionnant de par sa capacité à faire fonctionner des graphismes et une colorimétrie relativement basique. Les effets de particules et de poussière sont très réussis, et les animations volontairement hachées s’imbriquent parfaitement avec le reste. Ajoutez à cela des musiques absolument sublimes, pour une atmosphère générale qui fonctionne très bien et donne envie de se plonger dans cet univers atypique.
C’est donc parti pour un tour, aux commandes de notre petit fantôme, on évolue dans un univers particulièrement original, et entièrement dessiné à la main. Les traits des décors et des personnages sont très simples, mais dégagent une vraie harmonie artistique. En résumé, chaque coup de crayon participe à former un ensemble cohérent et très agréable à parcourir. L’action se déroule en 3D isométrique, en caméra fixe, ce qui permet d’apporter un peu de liberté dans les déplacements tout en augmentant le plaisir de la découverte. Concrètement, le monde proposé par Hauntii est composé de plusieurs petites zones reliés entre elles. Chaque zone est l’occasion de récupérer un certain nombre de fragments de mémoire pour débloquer de nouvelles portes, un concept qui reprend ainsi le principe du Collectathon comme un bon vieux Mario 64, Banjo-Kazooie ou plus récemment Promenade du studio français Holy Cap.
Chaque zone est bien délimitée et suffisamment restreinte pour que les recherches se fassent tranquillement, sans devoir éplucher une vaste zone pour tenter de trouver un souvenir manquant. C’est d’autant plus tranquille que les souvenirs, même cachés, émettent généralement de petits éclats brillants qui indiquent leur emplacement. Même volonté de ne pas mettre le joueur en difficulté, il n’est évidemment pas nécessaire de trouver tous les souvenirs pour ouvrir les différentes portes de chaque secteur, tout en ayant la possibilité de revenir chercher ce qui n’a pas été récupéré un peu plus tard, et à n’importe quel moment de la partie, pour tenter le 100%. De ce point de vue, Hauntii est un jeu capable de rapidement activer le circuit de la récompense, ce qui procure déjà un certain plaisir.
D’autant que les moyens d’obtenir les souvenirs sont nombreux, avec des mini-jeux souvent marrants, des zones à débarrasser des ennemis qui s’y trouvent ou des objets, personnages ou éléments du décor à hanter. C’est d’ailleurs la mécanique principale de Hauntii, avec un personnage principal capable de tirer des projectiles à la manière d’un twin-stick shooter. En plus d’arroser les ennemis, on peut également tirer sur certains éléments du décor et personnages pour pouvoir les hanter. Grâce à cette fonctionnalité, on peut ainsi secouer un arbre, faire tomber un monolithe, contrôler une tourelle puissante et même embarquer dans un chariot de montagnes russes. Clairement, la variété de ce que l’on peut faire dans Hauntii constitue un vrai point fort, et contribue à pousser le joueur d’y revenir toujours avec grand plaisir. Les idées de gameplay évoluent également en avançant dans le jeu, à mesure que l’on découvre de nouveaux environnements.
La palette de mouvements du héros de Hauntii est limitée mais il est tout de même possible d’effectuer un dash. Il peut également récupérer des cristaux à échanger contre divers objets, dont des chapeaux à revêtir, auprès des marchands de l’au-delà. Des munitions peuvent aussi être ramassées pour être utilisées ensuite pour faire fonctionner les capacités spéciales des personnages à posséder. D’ailleurs point important, l’accumulation de souvenirs permet de reconstituer des constellations qui remémorent, là encore sous forme très basique, des moments vécus par notre personnage, qui retrouve ainsi peu à peu la mémoire de sa vie d’avant. Chaque constellation sert à augmenter trois statistiques, à savoir le nombre de dash, les essences et les points de vie. La santé du héros est représentée par des coeurs, qui peuvent descendre très vite face à certains ennemis ou dans des situations particulièrement coriaces à gérer. C’est aussi le cas lorsque l’on s’écarte trop longtemps des chemins éclairés, avant d’être rapidement rattrapé par la menace tapie dans l’ombre. D’autre part, un sol un peu plus sombre empêche de recharger ses munitions de base, ce qui peut donc compliquer un combat. De quoi varier les situations et obliger le joueur à s’organiser un minimum pour se sortir de certaines situations.
Côté direction artistique, on l’a dit, Hauntii est impressionnant de par sa capacité à faire fonctionner des graphismes et une colorimétrie relativement basique. Les effets de particules et de poussière sont très réussis, et les animations volontairement hachées s’imbriquent parfaitement avec le reste. Ajoutez à cela des musiques absolument sublimes, pour une atmosphère générale qui fonctionne très bien et donne envie de se plonger dans cet univers atypique.
The post Test de Hauntii sur Xbox Series X, au-delà des apparences appeared first on Test et News - Xbox Mag.
Lire la suite...